Guide des pathologies pédicurales

Notre salle de pédicurie répondra à tous vos besoins en terme de soins pédicures, d’orthoplasties ou d’orthonixies.

Les ongles

L’ongle est une plaque rectangulaire semi- dure à grand axe longitudinal aux mains, transversales au pied.
Sa face supérieure est brillante, sa relative transparence explique sa couleur rosée.
L’ongle s’enfonce dans une large rainure profonde, pratiquement parallèle à la surface cutanée.
Il est bordé de chaque coté par des replis latéraux et se termine par un bord libre blanchâtre.

Les anomalies de couleurs :

periostite

fig.79

periostite

fig.75

periostite

fig.76

La couleur blanche ou leuconychies :
la coloration peut être localisé ou diffuse
Il existe plusieurs cause comme par exemple :
  • Les traumatismes (fig. 79)
  • Une maladie infectieuse générale (fig. 75, 76)
  • Des mycoses (fig. 12)
  • Une altération de la plaque par agents chimiques comme le vernis
periostite

fig.91

periostite

fig.93

La couleur noire :
On la retrouve sur des ongles traumatisés il s’agit alors d’hématomes
En règle général ils sont bien limités et ce dernier migre avec la croissance de l’ongle
Il peut être douloureux (élancements) ou passé inaperçu, si la poche de sang est trop volumineuse cela peut faire décoller la plaque (fig. 9193).
Si la coloration reste fixe et est unique, une consultation chez le dermatologue sera de bon augure.
On pourrait éventuellement avoir à faire un mélanome malin.
Si il existe plusieurs bandes noires longitudinales il s’agit d’un trouble de la mélanine bénin, cela est très courent chez les personnes de couleurs.
La couleur verte :
Les ongles sont atteints par des Pseudomonas (bactéries) et éventuellement associé à des Candida albicans (champignons levures)

Les anomalies d’adhérence :

periostite

fig.42

Si le décollement de l’ongle se réalise à la partie distale, il est souvent limité, très asymétrique et peut s’étendre sur la totalité de l’ongle et dès lors tomber.
Il peut être du aux :
  • Infection mycosique bactérienne ou viral (herpes, zona, verrues)
  • Dermatoses comme le psoriasis
  • Traitements médicamenteux (tétracycline)
  • Des agents chimiques (vernis)
  • Traumatismes (fig. 42)
  • Maladies générales ou l’on retrouve des troubles de la vascularisation
Si l’ongle se décolle à « sa racine » La chute est inévitable, cela se rencontre dans des maladies générales sévères comme certaines dermatoses bulleuses, suite à une radiothérapie ou encore après un stress psychologique grave (fig. 75).

Les anomalies de la taille des ongles :

periostite

fig.126

  • La plaque peut augmenter en épaisseur avec l’age (fig. 126)
  • Suite à des traumatismes
  • Par une atteinte d’agents pathogènes (mycoses)
  • Ou dans certaines dermatoses

Les anomalies de la forme des ongles :

Il existe trois formes référencées, elles sont souvent à l’origine des incarnations.
periostite

fig.88

periostite

fig.49

periostite

fig.48

periostite

fig.41

periostite

fig.41

Les ongles en tuiles de Provence :
L’ongle présente une hypercourbure transversale (plus ou moins importante) régulière de la racine au bord libre de l’ongle (fig. 88).
En somme les deux bords latéraux de l’ongle sont parfaitement parallèles.
Les ongles en plicatures :
L’ongle présente une partie médiane normale, les bords forment avec la plaque un angle pouvant aller jusqu’à 180°.(fig. 494148).
Les ongles en volute :
L’ongle présente une hypercourbure qui augmente de la racine au bort libre
Les bords latéraux peuvent se rejoindre (fig. 9187).
Les ongles en éventail :
C’est l’inverse des plicatures.
Cette forme se retrouve le plus souvent chez les tout petits.

Les ongles incarnés :

C’est le résultat d’un conflit entre l’ongle et la peau située à ses bords latéraux.
Cela va de la gêne à l’infection du sillon concerné.
periostite

fig.74

Les causes :
  • formes de l’ongle décrites précédemment (les hypercourbures)
  • Les mauvaises coupes d’ongles
  • Une peau fine et fragile associée à un ongle fin voir coupant (chez les enfants et adolescents)
  • Un sillon trop volumineux
  • L’age
  • Les troubles trophiques comme le diabète ou l’arthérite.
La clinique :
Incarnation simple : gêne ou douleur modérée Déclenchée à la pression direct ou au chaussage. Elle est souvent due à la pression déclenchée par l’hyper courbure Ou au sillons encombrés de corne ou de débris kératosiques.
Inflammation du sillon : la douleur est plus aigue (elle est exacerbée par la marche et les activités sportives) Le chaussage est difficile. Le sillon est enflammé, gonflé, rouge.
L’ongle incarné infecté : Le sillon présente une plaie qui suinte, voire un bourgeon charnu qui peut envahir l’ongle. Ce dernier est très douloureux et saigne facilement, il sera présent tant qu’il y aura l’infection (fig. 74).